jeudi 3 juin 2010

Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Contexte : Jésus a commencé à rependre son message en Palestine et
attire l'attention sur lui. Les Pharisiens, qui voient en Jésus un
agitateur, décident de lui tendre un piège. Ils se présentent à lui et
lui demandent s'ils doivent payer le tribut demandé par la Romains (un
impôt d'occupation).

Jésus comprend que c'est un piège qu'on lui tend là : s'il répond que
l'on ne doit pas payer le tribut aux Romains, il sera immédiatement
dénoncé comme agitateur (les terroristes de l'époque ) aux autorités
et sera probablement condamné comme tel. A l'inverse, s'il répond
qu'il faut payer le tribut aux Romains, il perdra de sa magnificence,
le fils de Dieu étant lui aussi obligé de se soumettre aux lois de
l'occupant.

Jésus prend l'initiative de répondre aux Pharisiens et leur demande de
lui présenter une pièce de monnaie (voir illustration). Une fois la
pièce en main, il demande à qui appartient le portrait frappé sur la
pièce. C'est celui de César, l'empereur romain. Et Jésus de répondre :
"Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu".

http://comprendre.over-blog.fr